• Pour 34% des CIO’s belges, la cybersécurité est une priorité absolue d'ici 2021
  • La demande de cyber-spécialistes pour remédier aux menaces en ligne est élevée
  • L'augmentation de la fréquence de télétravail signifie que les probabilités de cyber-attaques sont plus grandes qu'avant la crise du coronavirus.

La cybersécurité, et les risques qui y sont associés, figurent de plus en plus sur la liste des priorités de nombreuses entreprises en raison de l'augmentation du télétravail. Une étude du spécialiste en recrutement Robert Half révèle que 34% des CIO’s belges se concentreront sur ce point en 2021.

Depuis le début de la crise du coronavirus l'année dernière, de nombreuses entreprises sont devenues beaucoup plus dépendantes des services en ligne qu'auparavant. Les organisations pour lesquelles le télétravail est possible se sont adaptées afin de pouvoir poursuivre toutes leurs activités sans interruption. Ces changements ont eu un impact majeur sur leur profil de risque technologique.

« Que le cyber-risque ait augmenté, tout le monde en convient. Notre environnement de travail est beaucoup plus vulnérable aujourd'hui qu'avant la crise, mais il est également important que les entreprises s'améliorent dans la prévention des attaques », a déclaré Cédric Desmet, Associate Director chez Robert Half.

Les entreprises se concentrent de plus en plus sur la cybersécurité afin de protéger au mieux leurs activités contre les attaques en ligne. Par exemple, un CIO’s belge sur trois (34%) interrogé dans le cadre d'une récente étude de Robert Half a indiqué que le maintien de la cybersécurité et la sécurisation des données de l'entreprise constituaient une priorité absolue pour 2021.

La cyber-sécurité est bien présente sur le marché

Cette vigilance accrue implique que les cyber-spécialistes sont des profils très recherchés. L'étude de Robert Half a révélé que les profils de sécurité figuraient dans le top 5 des priorités de recrutement des CIO’s. Les bons profils réussissent non seulement à gérer les menaces en ligne, mais aussi à vulgariser les cyber-risques pour que le reste de l'entreprise et de la direction puissent comprendre.

« Les cyber-spécialistes qui peuvent traduire les connaissances souvent très techniques en informations compréhensibles, même pour les profils moins techniques, peuvent faire en sorte que les organisations soient mieux informées des risques et des menaces. Et comprendre le problème est le début de la solution », a déclaré Cédric Desmet de Robert Half.

Bien qu'il existe déjà de nombreuses technologies permettant de détecter les menaces de cyber-attaques, une approche centrée sur les personnes reste très importante afin de gérer correctement les risques dans un environnement en rapide mutation. Il est également important que l'approche soit alignée sur l'ensemble de l'organisation car la cybersécurité est un problème qui touche de plus en plus l'ensemble de l’entreprise.

« Il est important que ces cyber-spécialistes internes ne se concentrent pas uniquement sur les grandes cyberattaques, mais prennent également en compte les petites attaques telles que le phishing. Même les attaques les moins impactantes peuvent mettre en danger des informations sensibles », conclut Cédric Desmet.

À propos de l’enquête

Robert Half a mené une enquête auprès de 1 500 managers en recourant à une méthode de collecte de données en ligne en avril 2021. Cette collecte comprenait 300 entretiens dans chaque pays en Belgique, au Brésil, en France, en Allemagne ainsi qu’au Royaume-Uni. Les répondants étaient des General Managers, Chief Financial Officers et Chief Information Officers ayant des responsabilités en matière de recrutement dans des petites (50-249 employés), moyennes (250-499) et grandes (500+ employés) entreprises privées cotées en bourse et du secteur public dans les cinq marchés.