• Le top quatre des points à l’ordre du jour des CFO et directeurs financiers belges en 2016 : le manque de compétences appropriées (28 %), l’accroissement des frais de fonctionnement (18 %), le secteur IT et la sécurité des données (16 %) et les changements en matière de réglementation et de conformité (16 %).
  • Les dirigeants financiers s’inquiètent surtout de l’impact que ces défis auront sur leur pouvoir de décision (96 %), les performances de l’entreprise (90 %) et la productivité (88 %). 

Bruxelles, le 27 janvier 2016 – Selon ses dernières prévisions, la Commission européenne prévoit que l’économie belge va croître de 1,4 % en 2016, soit le rapport le plus élevé depuis de nombreuses années. Dès lors, l’agenda des CFO et directeurs financiers belges s’oriente davantage vers la recherche de talents pour soutenir leurs nouveaux projets et initiatives. C’est ce qui ressort d’une enquête indépendante menée à la demande de Robert Half auprès de 200 CFO et directeurs financiers en Belgique. Toutefois, le contrôle des coûts résultant de la crise économique joue aussi encore un rôle fondamental.

La recherche de talents en tête des priorités

Après une période de contrôle des coûts, on observe un changement de cap et davantage de focalisation sur la croissance. Cela se traduit également dans la liste de priorités dressées par les CFO et directeurs financiers belges.

Le top 6 des défis à relever par les CFO et directeurs financiers belges en 2016

Source : enquête indépendante menée à l’initiative de Robert Half auprès de 200 CFO et directeurs financiers en Belgique – il se peut que la somme totale ne soit pas équivalente à 100 % en raison de l’arrondissement des chiffres. 

S’il y a trois ans, la principale préoccupation était encore la volonté de garantir la croissance de l’entreprise (35 %), on observe aujourd’hui un glissement vers la nécessité de remédier à la pénurie imminente de compétences (28 %). Néanmoins, le contrôle des frais de fonctionnement reste important pour 18 % des CFO et directeurs financiers interrogés. La nécessité de réagir aux changements en matière de réglementation et de conformité (16 %) ainsi que le secteur IT et la sécurité des données (16 %) semblent être d’autres constantes.

Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half Belux fournit quelques explications : « Les entreprises mettent de plus en plus l’accent sur la génération de croissance. C’est la raison pour laquelle les dirigeants financiers souhaitent pouvoir anticiper le recrutement de collaborateurs qualifiés afin de soutenir leurs nouvelles initiatives de croissance. Trouver les talents adéquats reste toutefois un défi majeur, qui s’accentue encore en 2016 en raison de la reprise économique. Les modifications et la complexification en matière de législation et de réglementation posent également des exigences de plus en plus élevées aux CFO et à toute l’équipe financière, car cela requiert des compétences spécifiques. »

Obstacles à la prise de décision, aux performances de l’entreprise et à la productivité

Ces défis pèsent surtout sur le pouvoir de décision des entreprises. Pas moins de 93 % des CFO et directeurs financiers interrogés déclarent en effet que les défis mentionnés ci-dessus influencent leur prise de décision. Selon eux, l’impact se ressent également dans le domaine de la compétitivité. Neuf CFO ou directeurs financiers sur dix affirment par ailleurs que les conséquences d’une pénurie de compétences et de l’accroissement des frais de fonctionnement, notamment, jouent un rôle dans les performances et la productivité des entreprises (88 %).

« Il est fondamental pour les CFO et les directeurs financiers de bien définir leurs objectifs d’entreprise en 2016 et surtout d’être attentifs aux opportunités et aux talents générateurs de croissance. Il est tout aussi crucial de recruter les bons collaborateurs. Les CFO et directeurs financiers qui peuvent s’appuyer sur un groupe de collaborateurs talentueux sont souvent plus confiants au moment de prendre des décisions stratégiques. La demande en hauts potentiels étant supérieure à l’offre, il est capital de mener une politique de recrutement et de rétention proactive et adaptée pour attirer et conserver les collaborateurs de qualité », conclut Frédérique Bruggeman.