Se reconvertir et démarrer une nouvelle carrière dans le secteur de l’IT ? Plus d'un tiers des employés belges y sont ouverts (34 %). Le taux de personnes intéressées par un emploi dans le domaine des technologies de l'information est encore plus important (54 %) si leur entreprise actuelle leur proposait une formation. C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par le spécialiste du recrutement Robert Half. Le salaire intéressant, la polyvalence et la sécurité de l'emploi dans ce secteur sont les facteurs principaux qui attirent de nombreux employés.

Selon les résultats de l'enquête, ce sont surtout les jeunes de moins de 34 ans (41 %) qui sont prêts à changer de carrière pour se tourner vers le secteur de l’IT. Le secteur semble également être une option intéressante pour bien d'autres. Plus d'un tiers des 1 500 employés interrogés sont ouverts à une reconversion en vue d'un emploi dans le domaine des technologies de l'information. En outre, 36,5 % d'entre eux admettent qu'ils choisiraient l’IT s'ils devaient à nouveau faire un choix d'études.

« L’IT et la technologie se sont tellement développées ces dernières années qu'elles se sont depuis longtemps débarrassées de leur image de ‘secteur ennuyeux’. Alors que le département informatique était autrefois un département à part au sein de l'entreprise, il est désormais intégré dans presque toutes les industries. La numérisation des organisations a également mis l'informatique davantage en avant. De plus en plus de jeunes optent délibérément pour un diplôme en informatique mais il est encourageant de constater que même les employés sans diplôme adéquat sont prêts à se reconvertir. Si l'informatique vous intéresse, cela vaut toujours la peine d'explorer les possibilités », affirme Sylvia Blockx, Managing Director de Robert Half.

Quels facteurs rendent le secteur de l’IT si attractif ?

Les employés qui seraient prêts à changer de métier précisent qu'ils franchiraient le pas principalement en raison des salaires intéressants (47 %) et des nombreuses opportunités offertes par la polyvalence de l'informatique (45 %). La sécurité de l'emploi dans ce secteur (43 %) est également mentionnée.

« Les personnes qui n'ont pas de formation technologique constatent que la guerre des talents fait rage dans le secteur de l’IT, de manière encore plus féroce que dans d'autres secteurs. Les entreprises ont besoin de profils solides et sont donc disposées à offrir de bons salaires et des avantages en contrepartie. Dans la pratique, nous constatons que les personnes qui commencent comme agents de service informatiques peuvent passer très rapidement à d'autres rôles, en fonction de leur formation et de leur expérience de travail. Tout le monde y trouvera son compte. La reconversion de ceux qui ont l'intérêt et la volonté nécessaires d'apprendre peut aider à répondre à la forte demande de talents en IT » conclut Sylvia Blockx.

La question que tout le monde se pose : combien gagnez-vous en tant que professionnel de l'informatique ?

En tant qu'informaticien débutant, vous pouvez espérer un salaire d'environ €2.500 à €2.800 euros brut, en fonction du secteur, des qualifications, etc. Ce montant peut considérablement augmenter après seulement quelques années d'expérience. Un emploi dans l'informatique offre donc la polyvalence, des perspectives d'évolution, une sécurité de l'emploi ainsi qu’un bon salaire.

« Travailler dans l'informatique est bien sûr possible dans le cadre d'un emploi permanent, mais ces dernières années, nous avons remarqué que de plus en plus de professionnels de l'informatique sont également ouverts à une activité indépendante dans ce secteur. Quoi qu'il en soit, les professionnels de l'informatique sont très recherchés » conclut Sylvia Blockx de Robert Half.

Vous vous demandez combien gagnent certains profils spécifiques dans le secteur de l’IT ? Découvrez-le dans le Guide des Salaires 2023.

À propos de l’étude

Sondage en ligne réalisé par le bureau d’enquête iVOX pour Robert Half entre le 4 et le 12 octobre 2022 auprès de 1.500 employés belges représentatifs de la langue, du sexe, de l’âge et du diplôme. La marge d’erreur maximale des 1.500 Belges est de 2,43%.