• 44 % des employés belges ont l’intention de demander une augmentation de salaire au cours des douze prochains mois
  • 67 % souhaitent une augmentation car leur salaire n’a pas évolué proportionnellement à leurs tâches et responsabilités
  • 11 % chercheraient un nouvel emploi si leur employeur actuel leur refusait une augmentation

Bruxelles, le 24 novembre 2015 – Rares sont les situations qui réclament autant de tact et de diplomatie qu’une demande d’augmentation de salaire. Près de la moitié (44 %) des employés belges ont l’intention de formuler une telle demande au cours des douze prochains mois. C’est ce qui ressort d’une enquête indépendante réalisée par le cabinet de recrutement spécialisé Robert Half auprès de 1 000 employés belges.

Le moment est-il venu de vous faire augmenter ?

Près de la moitié (44 %) des employés belges ont l’intention de demander une augmentation de salaire au cours des douze prochains mois. Les travailleurs de la génération Y sont plus enclins (51 %) à solliciter une augmentation que ceux de la génération du baby-boom (48 %) et de la génération X (33 %).

À la question de savoir ce qui les pousse à demander une augmentation, plus de deux tiers (67 %) des employés répondent que leur salaire n’a pas évolué proportionnellement à leurs tâches et responsabilités. 13 % estiment avoir besoin d’un salaire plus élevé pour financer leur train de vie, alors que 11 % souhaitent gagner plus pour répondre à leurs besoins de base. Pour 9 % des répondants, une augmentation de salaire se justifie car leur rémunération actuelle n’est pas conforme à leur fonction ou secteur.

La question suivante a été posée à 1 000 employés belges : « Parmi les énoncés suivants, lequel décrit le mieux votre raison de demander une augmentation de salaire ? »

  • Mon salaire n’a pas augmenté proportionnellement à mes tâches et responsabilités - 67%
  • Je veux gagner plus pour financer mon train de vie - 13%
  • Je dois gagner plus pour répondre à mes besoins de base - 11%
  • Mon salaire n’est pas conforme à la réalité de mon secteur/ma fonction - 9%

Source : enquête indépendante réalisée à la demande de Robert Half auprès de 1 000 employés belges

Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half Belux, commente ces résultats : « Pas moins de 59 % des employés belges se disent plus confiants qu’il y a un an dans leurs perspectives de trouver un nouvel emploi. On peut donc dire que la confiance des travailleurs quant à leurs débouchés sur le marché de l’emploi grandit. Les employés ont aussi pour la plupart conscience de leur valeur sur le marché. Ces deux facteurs influencent leur attitude face à de nouvelles opportunités d’emploi. Les entreprises ont pour leur part compris toute l’importance des augmentations de salaire comme moyen de rétention des talents. La mise en place d’une politique de rémunération conforme au marché est donc plus que jamais cruciale pour les entreprises. »

Votre demande d’augmentation de salaire a été refusée. Que faire ?

Il peut arriver qu’un employeur refuse d’octroyer une augmentation à ses salariés. Face à cette éventualité, 40 % des employés attendraient le prochain entretien d’évaluation pour réitérer leur demande. Près de trois employés sur dix (29 %) n’hésiteraient pas à demander autre chose, comme des avantages extralégaux supplémentaires ou plus intéressants, ou encore une fonction mieux payée au sein de leur entreprise actuelle. En revanche, plus d’un dixième (11 %) des employés se mettraient en quête d’un nouvel emploi s’ils n’obtenaient pas l’augmentation souhaitée.

« Le refus de l’employeur ne signifie pas nécessairement la fin de la négociation. Il existe en effet de nombreuses alternatives aux augmentations de salaire, comme par exemple les avantages extralégaux ou les horaires flexibles. En proposant une solution de rechange, l’employé maintient le dialogue ouvert et augmente ses chances de retirer quelque chose de positif de la négociation. Dans une telle situation, l’employé doit essayer de découvrir le motif de refus de l’augmentation et – dans la mesure du possible – utiliser cette information pour proposer des points d’action concrets à son employeur », conseille Frédérique Bruggeman.

« Je suis désolé, mais nous ne pouvons pas vous augmenter » – 5 conseils pour bien réagir face à un « non »

  • Restez professionnel – Quoi que vous envisagiez de faire en cas de refus d’une augmentation, ne vous départissez pas de votre professionnalisme. Il importe de ne pas perdre la confiance de votre supérieur et de laisser la porte ouverte à une future négociation salariale. Les mauvaises blagues et les menaces en l’air sont à proscrire.
  • Soyez créatif – Une augmentation de salaire n’est pas possible pour l’instant ? Tout n’est pas perdu pour autant. Vous pouvez par exemple demander des jours de congé supplémentaires, des horaires flexibles ou des avantages extralégaux supplémentaires/plus intéressants. Ces avantages sont souvent plus facilement acceptés par les entreprises qu’une augmentation de salaire (permanente).
  • Mettez-vous à la place de votre supérieur – Essayez de tenir compte des éventuels facteurs externes, tels que les résultats généraux de l’entreprise et les pressions auxquelles votre dirigeant est soumis. Il n’est peut-être provisoirement pas possible d’octroyer des augmentations de salaire au personnel. En posant des questions ouvertes pendant l’entretien, vous en apprendrez davantage sur les raisons se cachant derrière cette décision et pourrez adapter votre stratégie.
  • Procédez à une petite introspection – Profitez de l’occasion pour faire votre auto-évaluation professionnelle. Quels projets avez-vous menés à bien ces derniers temps ? Sur quels points avez-vous rencontré des difficultés et pourquoi ? En vous questionnant de la sorte, vous pourrez plus facilement répondre aux attentes de votre manager et à vos propres objectifs avant de redemander une promotion et/ou une augmentation de salaire.
  • Regardez de l’avant – Ne vous laissez pas décourager par un refus. Même si vous n’avez pas reçu d’augmentation, réfléchissez à la manière dont vous pouvez surpasser les attentes de votre supérieur. Définissez des objectifs clairs avec votre manager et planifiez un entretien de suivi quelques mois plus tard pour faire le point sur vos progrès et résultats. Qui sait, l’augmentation de salaire tant espérée vous sera peut-être accordée plus vite que vous le pensez.

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