Si vous briguez un emploi de payroll officer, il vous sera assez facile de démontrer que vous disposez des compétences techniques requises. Vous pouvez énumérer vos formations et certificats sur votre CV et évoquer vos expériences lors de l’entretien d’embauche. Mais l’époque où les recruteurs ne s’intéressaient qu’à ces compétences dures, ou hard skills, est bel et bien révolue. Ils recherchent désormais des candidats qui disposent également de compétences douces, ou soft skills. Vous ne savez pas du tout ce que recouvrent ces compétences ? Lisez ce qui suit !

 

Soft versus hard skills

Par hard skills, il faut entendre tout ce qui a trait à vos connaissances professionnelles, vos capacités analytiques, votre maîtrise des outils et plateformes techniques ad hoc, etc. À l’opposé, les soft skills concernent vos compétences sociales et communicatives. La plupart des recruteurs accordent autant de valeur à ces deux types de compétences. Étant donné la concurrence rude qui sévit sur le marché du travail, vous avez intérêt à affiner vos compétences douces si vous postulez comme payroll officer.

5 soft skills indispensables aux payroll officers

Pour décrocher un job de payroll officer, il est crucial d’être intègre, communicatif, avide d’apprendre, flexible et d’avoir le souci du détail. Voici quelques explications sur ces compétences douces et la manière de les dévoiler lors d’un entretien d’embauche.

1.      L’intégrité

Le salaire est un sujet délicat. Le payroll officer a par ailleurs accès à des informations confidentielles. La discrétion et l’intégrité sont donc des qualités primordiales. Lors de l’entretien d’embauche, on vous posera probablement des questions sur des dilemmes éthiques que vous avez pu rencontrer dans le cadre d’un éventuel emploi précédent et sur la manière dont vous avez réagi. Un conseil : si l’entreprise dans laquelle vous postulez possède un code de conduite, il est sage de l’éplucher soigneusement.

2.      Le sens de la communication

Le payroll officer est en contact avec l’ensemble de l’entreprise : des questions émanant de tous les départements atterrissent sur son bureau. Cela signifie que sa communication doit être impeccable, tant à l’oral qu’à l’écrit. Pour laisser une première impression positive à votre futur employeur, efforcez-vous de soigner votre CV et votre lettre de motivation dans les moindres détails et montrez-vous sûr(e) de vous lorsque vous formulez vos réponses pendant l’entretien d’embauche.

3.      Le souci du détail

Au niveau de la gestion des salaires, la moindre petite erreur peut avoir de lourdes conséquences : dans le pire des cas, elle entraînera une grosse perte de temps et d’argent et génèrera un surcroît de stress. Le payroll officer doit donc faire preuve d’une extrême vigilance lorsqu’il traite des données. Pendant l’entretien d’embauche, vous pouvez déclarer que vous avez le souci du détail en exposant la méthode que vous utilisez pour vérifier à deux fois le/votre travail. Vous pouvez par exemple expliquer que vous avez l’habitude, lorsque l’échéance le permet, de laisser reposer une tâche achevée pour la parcourir ultérieurement avec un regard neuf.

4.      La soif d’apprendre

La gestion des salaires est un domaine exposé à des changements réguliers, notamment en ce qui concerne les logiciels ou les méthodes de reporting. La curiosité et l’envie d’apprendre sont donc des qualités bienvenues que vous pouvez mettre en évidence auprès votre recruteur en vous renseignant sur les possibilités de formation.

5.      La flexibilité

Dans votre fonction de payroll officer, vous serez régulièrement interrompu(e) et ne saurez généralement pas à l’avance comment se présentera votre journée. La dernière compétence douce que vous devez également posséder est la flexibilité. Vous pouvez convaincre le recruteur que c’est bien le cas en évoquant des situations stressantes que vous avez gérées avec sang-froid, comme une journée ponctuée de plusieurs deadlines ou une situation de crise que vous avez dû maîtriser.