L’ère durant laquelle les fonctions managériales étaient interdites aux femmes est heureusement révolue. Il suffit de penser à la Chancelière allemande Angela Merkel, à la directrice générale du FMI Christine Lagarde et – plus près de nous – à la CEO de Proximus et manager de l’année 2015 Dominique Leroy pour s’en convaincre. Ainsi qu’à notre propre directrice générale Frédérique Bruggeman, naturellement. Pourtant, de nombreux progrès restent à accomplir. L’occupation des fonctions managériales, notamment, témoigne encore d’un important écart entre femmes et hommes. État des lieux.

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L’égalité en 2030 ?

Selon une enquête de Weber Shandwick, 7 dirigeants masculins sur 10 prévoient que l’égalité homme-femme – soit la répartition équilibrée entre hommes et femmes au sommet de la hiérarchie des entreprises – sera un fait acquis d’ici 2030. Alors que seulement 4 sur 10 poursuivent des objectifs concrets pour réaliser l’échéance susdite... En outre, 4 dirigeants masculins sur 10 soutiennent que les femmes éprouvent davantage de difficultés à occuper des fonctions managériales supérieures par manque de qualifications. 

L’écart salarial reste une réalité

L’écart salarial témoigne également de ce que l’égalité homme-femme est encore loin d’être enracinée dans la vie économique. L’édition 2015 du Global Gender Gap Index révèle une différence patente entre les revenus professionnels estimés des hommes et des femmes. En Belgique, les femmes gagnent en moyenne 30 054 euros par an, contre 36 446 pour les hommes. Une différence qui s’établit à 19,2 %. Sur une base annuelle, les femmes gagnent donc 6 392 euros de moins, soit 532,66 euros de moins par mois. 

Changement des mentalités

Le plafond de verre relève d’abord et avant tout d’un problème psychologique. La croyance selon laquelle les femmes ne seraient pas aptes à diriger reste bien ancrée. Pourtant, il ne manque pas d’exemples pour démontrer le contraire. Pensez aux femmes que nous avons évoquées plus haut, mais également aux dirigeantes compétentes présentes dans votre propre organisation. 

Frédérique Bruggeman, Managing Director Robert Half Belux : « Pour qu’une femme puisse occuper une fonction managériale, il est nécessaire qu’elle ne dissimule pas son ambition. Les hommes sont plus rompus à cette attitude. Personnellement, j’ai toujours eu à cœur d’aller au-devant des opportunités qui me paraissaient passionnantes. Je suis convaincue que si vous voulez férocement quelque chose et que vous travaillez avec passion, vous ne passerez pas inaperçue et vous réussirez. »

Égalité homme-femme : comment la Belgique se positionne-t-elle par rapport à d’autres pays ?

Le Global Gender Gap Index compare 145 pays sur le plan de l’égalité des chances pour les femmes (sur les plans politique et économique, ainsi qu’en matière d’éducation et de santé). La Belgique se classe en 19e position et a comblé son écart entre les genres à 75,3 %. Pas un mauvais résultat en soi, mais par rapport à d’autres pays européens, il y aurait encore fort à faire. 

Femmes dans des fonctions managériales : que des avantages

Une répartition équilibrée des hommes et des femmes sur le lieu de travail n’en présente pas moins plusieurs avantages de taille : 

  • D’une manière générale, les femmes ont un autre regard sur le travail, et manifestent un autre style de management, complémentaire par rapport au style masculin.
  • Les femmes présentent souvent plus d’empathie.
  • Les femmes ont souvent davantage le sens du détail. 

Vous avez envie en tant que femme de mieux monnayer vos talents ? Pensez à faire montre de votre ambition. Mais n’en oubliez pas d’être fidèle à vous-même et osez exiger davantage de flexibilité. Examinez les possibilités en matière de travail à domicile ou d’heures flexibles, de manière à concilier harmonieusement travail et vie privée.

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