Au début, cela vous faisait plaisir que vos collègues vous sollicitent. Le fait qu’ils aient besoin de vous vous donnait peut-être même l’impression d’être important(e). Après tout, vous étiez selon eux la seule personne sur laquelle ils pouvaient compter pour mener la tâche à bien. Mais ensuite, les requêtes ont commencé à pleuvoir de toutes parts. Même votre supérieur s’y est mis : rassuré par la confiance que vous accordent vos collègues, il vous délègue à présent de plus en plus de responsabilités. Aujourd’hui, vous seriez plutôt tenté(e) de fermer la porte de votre bureau à double tour, d’éteindre les lumières et de vous terrer dans un coin pour avoir la paix. Vous avez tellement souvent dit ‘oui’ que vous avez peur de ce qui pourrait se passer si vous disiez ‘non’. Vous ne voulez décevoir personne et ne souhaitez pas non plus passer pour quelqu’un de peu fiable aux yeux de vos collègues ou de votre supérieur. Mais vous savez aussi que la situation ne peut pas continuer comme ça. Voici trois conseils qui vous aideront à dire ‘non’ : 

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1. Opposez une (subtile) résistance

Résignez-vous à assumer les engagements pris jusqu’ici, mais n’acceptez pas de rendre des faveurs supplémentaires tant que vous n’êtes pas arrivé(e) au bout de votre liste de priorités. Si un collègue (ou un supérieur) tente de vous refiler une tâche en plus, refusez poliment et proposez-lui une solution de rechange : « Je suis désolé(e), mais je ne vais pas pouvoir vous aider. Vous pouvez peut-être demander à Jean ou Karen ? » ou « Nous sommes tous débordés en ce moment. Peut-être faudrait-il envisager de faire appel à du personnel intérimaire ? ». 

2. Demandez-vous comment utiliser votre serviabilité à votre avantage

Il peut s’avérer positif d’aider vos collègues, mais ne vous sentez pas obligé(e) de le faire uniquement pour accroître votre popularité au bureau. Faites preuve de discernement : les tâches supplémentaires dont vous acceptez de vous occuper doivent compléter ou améliorer votre propre charge de travail. Si vous tenez absolument à faire bonne impression, privilégiez la qualité à la quantité en optant pour des projets urgents ou importants.

3. Dire non : ne reléguez pas votre vie privée au second plan

Si vous n’avez plus le temps de prendre une pause-café et encore moins d’aller déjeuner, et si vous devez régulièrement faire des heures supplémentaires pour venir à bout de vos tâches, c’est le moment de ralentir la cadence. Rappelez-vous qu’il faut travailler pour vivre et non l’inverse. Les longues journées de travail qui ne laissent pas de place aux loisirs dans votre emploi du temps ne sont pas seulement source de stress, elles peuvent vous conduire au burn-out. Dites-vous qu’il n’y a aucun mal à venir en aide à vos collègues tant qu’ils n’en abusent pas. Rien ne vous oblige pour autant à dire ‘oui’ à tout : pensez-y la prochaine fois que l’on vous demande une faveur. Cet article a été initialement publié sur le blog Work Life de Robert Half Australie.