7 femmes qu’il faudra tenir à l’oeil en 2021

Publié par Robert Half le 08/03/2021

La journée internationale des femmes met en avant la lutte pour les droits des femmes et le rôle de la femme dans l’histoire. L’occasion idéale pour mettre en lumière 7femmes remarquables, qui méritent votre attention.

1. Kamala Harris

Encore relativement inconnue comme procureur général et ensuite comme sénatrice jusqu’il y a quelques années, elle est aujourd’hui, en tant que première vice-présidente des États-Unis, une des femmes les plus puissantes du monde. Elle est non seulement la première femme vice-présidente des États-Unis, mais aussi la première afro - et asio - américaine. Depuis son inauguration le 20 janvier, les attentes à son égard sont très élevées. Les experts préconisent que la vice-présidente jouera un rôle très actif dans les années qui viennent.

2. Sarah Gilbert

Le nom de Sarah Gilbert ne vous dit probablement pas grand-chose et pourtant le résultat de son travail apparaît quotidiennement dans les communiqués de presse et le journal parlé. Cette professeure de vaccinologie et co-fondatrice de Vaccitech a développé, avec le professeur Andrew Pollard, le vaccin Oxford-AstraZeneca avec lequel des millions de gens seront vaccinés contre le coronavirus dans les prochains mois.

3. Rani Rosius

Rani Rosius, âgée de 20 ans, est sur le point de devenir la reine du sprint belge. L’été dernier, elle a été couronnée championne de Belgique sur les 100 m, en améliorant son record personnel de 11’’39. Seule Kim Gevaert a couru encore plus vite en sa période de gloire. Au même championnat, Rani est également arrivée troisième sur les 200 m. Cette année, elle a encore réussi un sacré exploit : au meeting IFAM à Gand, elle a été la plus rapide sur les 60 m. Il n'est donc pas surprenant que le monde de l'athlétisme national et international surveille de près cette talentueuse jeune femme.

4. Jacinda Ardern

Le 26 octobre 2017, la néo-zélandaise Jacinda Ardern devient la plus jeune première ministre du monde. Le fait qu'elle apparaîtrait un jour sur la scène politique était écrit dans les étoiles.. À 17 ans, elle se fait membre du parti travailliste pour devenir plus tard, entre autres, la conseillère politique du premier ministre britannique Tony Blair. Au cours de sa première législature, elle s’est révélée une valeur sûre lors de la tuerie de masse dans deux mosquées de Christchurch. Elle a notamment demandé au pays de ne jamais utiliser le nom du terroriste dans les média. En octobre 2020, elle est réélue et obtient le meilleur résultat pour le parti travailliste depuis 50 ans, grâce à sa détermination dans la gestion réussie de la crise du covid.

5. Hanan Challouki

L’experte en communication Hanan Challouki, âgée de 28 ans, a lancé l’année dernière Inclusify, un bureau spécialisé dans la communication inclusive dans les entreprises, en Belgique et à l’étranger. Cette entrepreneuse pur-sang n’en est pas à son coup d’essai. Avant même de terminer ses études à l’université d’Anvers, elle lance le site d’information mvslim.com, avec lequel elle désire casser cette image dégradée, propagée autour de la communauté musulmane. Entretemps son site a été vendu à une société londonienne. La gestion de son bureau de communication Allyens a aussi été confiée à d’autres mais elle est restée actionnaire. En 2018, le magazine Forbes a justement placé Challouki sur la liste des « 30 under 30 » en média et marketing. Hanan Challouki est assurément une entrepreneuse dont on entendra encore beaucoup parler.

6. Amanda Gorman

Elle a fait sensation à la cérémonie d’investiture de Joe Biden : la poétesse Amanda Gorman, âgée de 23 ans. Avec son poème « The hill we climb » (La colline que nous gravissons), elle a ému tout le monde. Tellement impressionnante qu’elle est la toute première poétesse à être jamais invitée au Super Bowl. La presse parle d’un des moments les plus captivants de la soirée. Ce jeune talent féminin a une carrière prometteuse devant elle.

7. Caroline Pauwels

En 2016, Caroline Pauwels a été élue pour la première fois rectrice de la VUB. Elle était la deuxième rectrice, après l’historienne Els Witte. En tant que professeure en sciences de la communication et directrice du centre de recherches iMind- SMIT, elle a toujours cherché à développer et accélérer la digitalisation au sein de la VUB, à briser les murs hiérarchiques et à faire découvrir à l’université la mosaïque multiculturelle de Bruxelles.

En 2021 elle a été diagnostiquée d’un cancer de l’estomac et de l’œsophage pour lequel elle est encore en traitement aujourd’hui. Mais elle lutte et fait face. En 2020 elle était la seule à se présenter comme rectrice et elle s’est donc succédé elle-même. Dans son second mandat, elle désire mettre l’accent sur un humanisme radical, tout en favorisant la durabilité et la digitalisation. Les piliers : une administration simplifiée, une bonne gouvernance et un leadership entrepreneurial et responsable.

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